ASSEMBLEE NATIONALE. Le contraste était saisissant. A l'heure où la plus grande démocratie du monde "sacrait" son nouveau président, Barack Obama, le gouvernement français était à pied d'oeuvre pour réduire autant qu'il le peut le droit d'expression non seulement de l'opposition mais de l'ensemble des groupes minoritaires.
Le Parlement censé être revalorisé est, depuis le début du mandat de Nicolas Sarkozy, méprisé et cadenassé avec la complicité coupable d'une partie des parlementaires de l'UMP qui ne voit dans cette volonté de baillonnement de l'opposition que leur intéret particulier, à court terme, oubliant par là même que l'alternance pourra demain les condamner à subir cette réforme. Oubliant également que la loi, et peut etre plus encore la "loi" régissant le fonctionnement des assemblées parlementaires doit se réaliser au service de l'intéret général et non au bénéfice exclusif d'un seul et même parti.
Il convient à cet égard de préciser que l'UMP a été pour partie lâché par ses amis du Nouveau Centre, lesquels constatent, comme ne cessent de le répéter les députés socialistes, que cette réforme est une négation du pluralisme et de la démocratie.
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